Commission sur les Droits Humains
Coordinatrice
Marion Böker
Membres
Derya Akinci Briand
Klara Hansen
Samira Yassni
Susanne Riveles
Anne Pelagie Yotchou Tzudjom
Dr. Laoura Alipranti
Esther R. Suter
Droits Humains
par l'honorable présidente Lyda Verstegen, ancienne présidente de la Commission des droits humains.
L’Alliance Internationale des Femmes (AIF) s’est, dès le début, consacrée à la Justice. Cela apparaît sur notre bannière et notre symbole est Justitia avec sa balance.
La déclaration de principes originale a été signée en 1902 par Susan B. Anthony, Carrie Chapman Catt, Gudrun Drewsen, Vida Goldstein, Carolina Huidorro, Florence Fenwick Miller, Antonie Stolle et Emmy Evald, entre autres. Elle déclare : “Que le refus de reconnaître les femmes comme des membres individuels de la société, ayant droit à l’autonomie, a entraîné une injustice sociale, juridique et économique à leur égard, et a intensifié les troubles économiques existants dans le monde entier” ; Les femmes fondatrices pensaient alors que le bulletin de vote serait la solution.
L’obtention d’une représentation égale et de droits égaux – responsabilités égales était la prochaine stratégie pour mettre fin à l’injustice. Et, en effet, dans les années 50 et 60, de nombreuses lois injustes ont été modifiées.

De nombreuses femmes pensaient que les traités des Nations unies sur les droits humains, la Convention sur les droits civils et politiques et la Convention sur les droits sociaux et culturels, allaient remédier aux injustices dont les femmes étaient encore victimes. Mais c’était comme s’ils n’avaient été rédigés que pour les hommes. Les femmes, et l’AIF, ont donc fait pression pour obtenir leur propre traité afin de mettre fin aux inégalités persistantes : La CEDAW, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, adoptée par les Nations unies en 1979, et son protocole facultatif. Ce dernier donnait aux femmes le droit de porter plainte individuellement ou collectivement pour non-respect de la convention. Là encore, la convention CEDAW a conduit à la modification de lois plus injustes.
De nombreuses femmes pensaient que les traités des Nations unies sur les droits humains, la Convention sur les droits civils et politiques et la Convention sur les droits sociaux et culturels, allaient remédier aux injustices dont les femmes étaient encore victimes. Mais c’était comme s’ils n’avaient été rédigés que pour les hommes. Les femmes, et l’AIF, ont donc fait pression pour obtenir leur propre traité afin de mettre fin aux inégalités persistantes : La CEDAW, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, adoptée par les Nations unies en 1979, et son protocole facultatif. Ce dernier donnait aux femmes le droit de porter plainte individuellement ou collectivement pour non-respect de la convention. Là encore, la convention CEDAW a conduit à la modification de lois plus injustes.